Nous, membres d’APSO – Togo, association Togolaise d'Amitié au Peuple du Sahara Occidental, considérant les récents et différents faits suivants dont nos frères et soeurs sahraouis ont été victimes durant le début de ce mois d’octobre 2009 :
- l’interpellation par les autorités marocaines à Bir Guendouz d’éminents militants pour le respect des droits humains du peuple sahraoui, Ibrahim Al-Ismaili, Atikou Beray, Sidi Mohamed Daddach, Larbi Messaoud, Ahmed-Sabai, et la confiscation de leur passeports, papiers d’identité et biens personnels, les violences, insultes, et humiliations qu’ils ont subi
- l’arrestation à Casablanca et la détention au secret de 7 autres militants et responsables d’associations pour le respect des droits de l’homme, de l’autodétermination, pour la protection de l’enfance et contre la torture au Sahara Occidental lors de leur retour d’une visite à leurs familles dans les campements de réfugiés, Ahmed Alansari, Brahim Dahane, Yahdih Ettarouzi, Saleh Labihi, Dakja Lashgar, Rachid Sghir et Ali Salem Tamek, et les informations inquiétantes des irrégularités de leur traitement, leur incarcération dans un centre de détention militaire, faits pour lesquels Amnesty International a fait une déclaration publique le 13 octobre
- les enlèvements et arrestations violentes et humiliantes à El Aaiun de 4 sahraouies dont Izana Amidane et Algalia Aliya, de Loumadi Said, et l’empêchement par les autorités marocaines pour Sultana Raya de partir en Espagne bénéficier de soins médicaux indispensables.
- les violences et intimidations menées contre les familles des détenus, les surveillances et pressions quotidiennes
1) Soutenons fermement nos frères et nos sœurs Sahraouis dans les multiples souffrances actuelles et les injustices répétés qu’ils subissent
2) Dénonçons la gravité des atteintes aux droits de l’homme perpétrées contre les sahraouis et particulièrement contre les activistes pour le respect de droits inaliénables des sahraouis
3) Nous appelons à la libération de tous les détenus et à la condamnation pénale de tous les acteurs des exactions et violences
4) Pressons la communauté internationale et particulièrement l’ONU de protéger tous nos frères et sœurs Sahraouis vivant au Sahara occidental sous l’occupation marocaine.
Le porte parole Pierre H. Akpenou