Il ne fait pas bon être Sahraoui, il ne fait pas bon revendiquer ses droits, il ne fait pas bon vouloir aider sa famille, peu importe la faute.... la célérité est à la mesure de l'Etat scélérat...
El-Aaiun – Sahara Occidental, le 25/10/2009
Le Procureur Général de Salé, ville au Nord de Rabat, a ordonné le transfert d’une femme Sahraouie dans la prison locale de la même ville, sous l’accusation de tentative illégale d’introduction d’argent à destination de son frère, détenu dans la même prison.
Mm. Salka Dahan comptait rendre visite à son frère, activiste des droits de l’homme, Président de l’Association Sahraouie des Victimes de graves violations des Droits de l’Homme commises par l’état Marocain, Brahim Dahan, quand elle a été arrêtée par une officier gardienne de prison pour avoir tenter d’introduire la somme de 500 dirhams, soit 44 euros. Ce sont les charges retenues contre elle.
Mm. Salka Dahan comparaîtra lundi devant le tribunal de première instance pour les chefs d’accusation sus mentionnés.
L’association Sahraouie exprime sa profonde préoccupation quant aux dramatiques développements qui n’épargnent pas les familles des détenus, et appelle les autorités, les organisations et tous les individus à intervenir de toute urgence pour la relaxe de Mm. Dahan et de tous les prisonniers politiques Sahraouis.
El-Aaiun – Sahara Occidental, le 26/10/2009
Le tribunal de première instance de la ville Marocaine de Sale, au Nord de Rabat, a condamné aujourd’hui Mm. Salka Dahan à deux mois de prison ferme.
Les autorités carcérales ont arrêté Mm. Salka Dahan la semaine dernière alors qu’elle essayait de rendre visite à son frère, Brahim Dahan, Président de l’Association Sahraouie des Victimes de graves violations des Droits de l’Homme commises par l’état Marocain. Elle a été condamnée pour avoir tenté d’introduire l’équivalent de 44 euros.
L’association Sahraouie ASVDH condamne fortement ce procès injuste, qui fait partie d’une campagne menée par les institutions de l’Etat Marocain pour terroriser les citoyens Sahraouis, et leur confisquer tous droits à la liberté d’opinion et d’expression, garantis par les chartes et conventions internationales.