On s’y attendait, finalement la mission de l’ONU chargée d’organiser au Sahara Occidental le référendum d’autodétermination n’a toujours pas la mission de surveiller les droits de humains sur place, soit de veiller à la sécurité du peuple sahraoui, dernier peuple colonisé en Afrique.
Finalement
le groupe des amis du Sahara Occidental, dont la France, tout en sachant
pertinemment que les Sahraouis sont quotidiennement la proie de violences
policières marocaines arbitraires, qu’il reste plus de 500 disparus sahraouis,
que le Maroc pille le pays qu’il occupe par la force… a reconduit la Minurso
dans son affligeante incapacité à faire quoi que ce soit. Sauf peut être à
valider l’immobilité de la situation, et son bénéfice juteux pour le régime
colonisateur marocain.
L’aspect cynique de la présente décision de l’ONU c’est la trahison.
L’ONU ne fait concrètement rien d’autre qu’assister au pourrissement de la situation, en donnant aux réfugiés le minimum légal pour ne pas être complice de leur mort d’inanition, et aux Sahraouis des territoires occupés quelques miettes d’espoir ou de rage leur permettant d’échapper à la schizophrénie.
L’aspect cynique de la présente décision de l’ONU c’est la trahison.
L’ONU ne fait concrètement rien d’autre qu’assister au pourrissement de la situation, en donnant aux réfugiés le minimum légal pour ne pas être complice de leur mort d’inanition, et aux Sahraouis des territoires occupés quelques miettes d’espoir ou de rage leur permettant d’échapper à la schizophrénie.
Chacune
des précédentes années de bagarre improductive pour que les Sahraouis soient
protégés par la Minurso n’avait été qu’un épisode comme un autre de la froide
désillusion.
Cette année 2013, l’annonce par les USA - quelques semaines avant l’étude du renouvellement de la Minurso - de leur volonté que les Droits de l’Homme soient activement surveillés au Sahara Occidental a transformé l’événement en un moment cruel.
Cette année 2013, l’annonce par les USA - quelques semaines avant l’étude du renouvellement de la Minurso - de leur volonté que les Droits de l’Homme soient activement surveillés au Sahara Occidental a transformé l’événement en un moment cruel.
Il est
presque clairement possible de lire maintenant que cette adjonction de la
surveillance des droits de l’homme à la Minurso aurait grandement été
préjudiciable à un régime dictatorial marocain déjà bien fragile.
S’est donc opéré le choix du sacrifice de la sécurité des Sahraouis pour la préservation d’une dictature vacillante et corrompue.
Le droit international n’étant qu’une expression savante de la logique basique d’un vivre ensemble respectueusement sur notre planète, comment, nous le peuple, supportons-nous encore la trahison de nos dirigeants pour des petits calculs égoïstes et à courts termes ?
S’est donc opéré le choix du sacrifice de la sécurité des Sahraouis pour la préservation d’une dictature vacillante et corrompue.
Le droit international n’étant qu’une expression savante de la logique basique d’un vivre ensemble respectueusement sur notre planète, comment, nous le peuple, supportons-nous encore la trahison de nos dirigeants pour des petits calculs égoïstes et à courts termes ?
Étant donné l’attitude intrinsèquement destructrice de l’homme, le sachant, comment
les dirigeants ne sont-ils pas d’autant plus férocement rigoureux sur
l’application qui relève de leur responsabilité des principes communs.
Pour ceux qui connaissent la situation, nous en garderons une grande honte d’être complice du message paradoxal crié entre les lignes aux jeunes Sahraouis, « ne comptez que sur vous si vous voulez l’indépendance de votre terre et peuple, et tous les moyens sont bons… ».
En territoires occupés, les armes civiles face à la police marocaine suréquipée et aux méthodes de voyou sont encore le V de la victoire, les cris et les drapeaux… jusque quand ?
Pour ceux qui connaissent la situation, nous en garderons une grande honte d’être complice du message paradoxal crié entre les lignes aux jeunes Sahraouis, « ne comptez que sur vous si vous voulez l’indépendance de votre terre et peuple, et tous les moyens sont bons… ».
En territoires occupés, les armes civiles face à la police marocaine suréquipée et aux méthodes de voyou sont encore le V de la victoire, les cris et les drapeaux… jusque quand ?
L'inconscience
internationale pousse à la violence, l'inconnu reste le moment de l'explosion.
APSO, le 27 avril 2013
APSO, le 27 avril 2013