vendredi 21 mai 2010

Le courrier arrive-t-il aux Sahraouis prisonniers politiques ?

Après leur rencontre avec Salah Eddine Amaidan, sportif Sahraoui de haut niveau et des membres de l’association APSO, lors de la journée interculturelle, des jeunes habitants d’Aurillac avaient décidé d’envoyer des lettres à des prisonniers politiques Sahraouis, pour les soutenir.

Ils sont devenus les parrains de deux étudiants, incarcérés par les autorités marocaines pour leur opinion en faveur de l’autodétermination de leur peuple. Abdalahi Dihani et Baba Ali Toumi.
Les deux étudiants avaient discuté dans le train avec un homme, qui s’était révélé être employé des palais royaux. Sur le sujet du Sahara Occidental au Maroc, on oppose la violence au droit international. C’est ce qui s’était passé. L’homme avait passé un coup de téléphone, et les étudiants avaient été arrêtés à l’arrêt du train suivant la vive discussion. Ils avaient été condamnés après un procès très peu régulier à 6 mois de prison ferme.


Pour marquer leurs solidarités les jeunes Aurillacois avaient installé le drapeau de la République Sahraouie à leurs fenêtres. Chose insolite dans cette ville très froide, que le drapeau d’un désert…

Les prisonniers sont maintenant libérés et la question reste chaque jour de savoir si les nombreux courriers et cartes postales avaient été distribués ou confisqués, du fait de l’identité des destinataires.

D’autres amis solidaires envoient ainsi des messages de soutien à ces jeunes gens, enfermés pour leurs opinions et leurs actes en faveur de la libération de leur pays, la dernière colonie d’Afrique, avec toujours l’espoir que le courrier arrivera…

APSO, le 21 mai 2010.


Photos APSO.