Lundi 31 janvier, le Toboggan de Décines a consacré sa journée au Sahara Occidental et au peuple Sahraoui dans le cadre du cycle « A la découverte de notre Terre ». Après les projections du film « Une république en exil » de Cheikh Djemai, des débats avec des membres d’APSO parmi lesquelles le sportif de haut niveau sahraoui Salah Amaidane, ont permis aux spectateurs de s’interroger sur ce peuple oublié.
Le public s’est dit très touché par la situation vécue par les Sahraouis aussi bien dans les campements de réfugiés que dans les territoires sous occupation marocaine. La discussion a soulevé de nombreuses questions, mais a aussi montré une grande incompréhension face au silence et à la passivité de la communauté internationale et des médias à propos du Sahara Occidental.
« Comment se fait-il que nous ne connaissions pas la situation d’un pays aussi proche que le Sahara Occidental ? Et pourquoi avons nous si peu d’information sur les agissements de cet autre pays proche qu’est le Maroc ? »
L’actualité des pays arabes est bien entendu venue s’immiscer dans le débat. Car là où on voyait il y a très peu de temps des régimes intouchables sans le moindre espoir de changement, le vent de révoltes conduit par les populations elles-mêmes commence à faire espérer du contraire. En Tunisie, en Egypte, en Algérie et aussi au Maroc.
Et là où la situation du Sahara Occidental apparaissait pour beaucoup comme éternellement bloquée et vouée au statu quo, une vague d’espoir et de réformes est en train de nous prouver que rien n'est immuable. Si tout le Maghreb et les pays arabes se soulèvent, le Sahara Occidental pourrait bien être le prochain pays à profiter de cette vague de soif de liberté et de rejet des dictatures.
APSO, le 6 février 2011
Le public s’est dit très touché par la situation vécue par les Sahraouis aussi bien dans les campements de réfugiés que dans les territoires sous occupation marocaine. La discussion a soulevé de nombreuses questions, mais a aussi montré une grande incompréhension face au silence et à la passivité de la communauté internationale et des médias à propos du Sahara Occidental.
« Comment se fait-il que nous ne connaissions pas la situation d’un pays aussi proche que le Sahara Occidental ? Et pourquoi avons nous si peu d’information sur les agissements de cet autre pays proche qu’est le Maroc ? »
L’actualité des pays arabes est bien entendu venue s’immiscer dans le débat. Car là où on voyait il y a très peu de temps des régimes intouchables sans le moindre espoir de changement, le vent de révoltes conduit par les populations elles-mêmes commence à faire espérer du contraire. En Tunisie, en Egypte, en Algérie et aussi au Maroc.
Et là où la situation du Sahara Occidental apparaissait pour beaucoup comme éternellement bloquée et vouée au statu quo, une vague d’espoir et de réformes est en train de nous prouver que rien n'est immuable. Si tout le Maghreb et les pays arabes se soulèvent, le Sahara Occidental pourrait bien être le prochain pays à profiter de cette vague de soif de liberté et de rejet des dictatures.
APSO, le 6 février 2011