Il n’existe pas de métaphore pour le régime démocratique marocain admiré par M Kouchner, suite aux violentes répressions des manifestations pacifiques sahraouies par les autorités marocaines et la destruction d'un camp de protestation pacifique de 7000 tentes.
Il n'existe pas de métaphore.
Réduire au silence les sahraouis veut dire les enlever, les torturer, les humilier.
Réduire au silence les Sahraouis, hommes femmes enfants, veut dire les tuer.
Les paroles de M Kouchner le rendent complice des assassinats de femmes et d'enfants sahraouis de ces derniers jours.
La démocratie marocaine assassine à huit clos, les journalistes et les observateurs sont interdits d'entrer au Sahara Occidental occupé.
La cruauté, la violence déchaînée et bestiale des autorités marocaines sur les sahraouis c'était hier et avant hier, et ça continue.
Des Sahraouis sont morts, morts violentes, coups et balles : 11 annoncés par le ministère de l'information de la République Sahraouie, puis 8 corps découverts prés de la rivière Saguia el Hamra et dans la ville. 18 corps de femmes. 25 corps découverts dans un trou prés des campements détruits...
Et 723 sont blessés, 163 arrêtés et 159 portés disparus.
La France hypocrite dénonce la violence et salue ce progrès démocratique.
La France hypocrite interdit à l'ONU de surveiller les atteintes aux droits de l'homme au Sahara occupé et de protéger les civils, violentés depuis 35 ans.
La France hypocrite valide les transferts des fonds par millions d'euros de l'Europe au Maroc, pour son bon voisinage, son accord de pêche, son statut avancé...
La France hypocrite attend que le colonisé se mette d'accord avec son agresseur.
La France hypocrite et médiocre soutient une solution politique d"autonomie" du peuple, solution impossible au regard du droit international, et qui veut dire abandonner ainsi le peuple Sahraoui à l'extermination programmée par son colonisateur.
La France fière doit agir en urgence pour assurer la protection du peuple Sahraoui et son indépendance sur sa terre.
APSO, 10 novembre 2010
La destruction du camps