Le coureur (2010, production Tourist With A Typewriter Ltd
L’histoire d’un champion du Monde de demi-fond venu de la dernière colonie d’Afrique : Le Sahara Occidental…
Alors qu’il approchait les derniers 200 mètres d’un 8 Km, en tête, il a sorti le drapeau Sahraoui, illégal au Maroc et symbole de l’ « Intifada Sahraouie », et a passé ainsi la ligne d’arrivée. C'était à Agde.
Il savait qu’il serait arrêté à son retour au Maroc et a donc immédiatement demandé l’asile politique en France où il est toujours.
Depuis ce jour, Salah est devenu représentant du peuple Sahraoui, non seulement dans des évènements sportifs majeurs, mais comme porte-parole et ambassadeur de la cause du peuple.
« À chacune de mes victoires, chaque course » dit-il, « je dénonce ces violations au nom de mon peuple et je réaffirme mon identité Sahraouie ».
L’histoire d’un champion du Monde de demi-fond venu du Sahara Occidental - la dernière colonie d’Afrique – qui a laissé derrière lui sa famille, sa carrière sportive et sa citoyenneté pour courir pour une nation qui n’existe pas.
Si vous voulez nous aider à réaliser « the runner », s’il vous plait faites un don dès maintenant. Toutes les participations sont les bienvenues, et plus vous donnez, plus vous êtes associés. Détails à venir…
Salah Amaidan a 26 ans, il est Sahraoui. Il a grandi dans la zone du Sahara Occidental sous contrôle marocain – officiellement la dernière colonie d’Afrique – et a été forcé de rejoindre l’équipe nationale junior du Maroc à l’âge de 12 ans. En 1999 il était triple champion du Maroc en cross country, second du championnat d’Afrique, et deux fois champion du monde arabe. En 2003, pendant une course en France, il a pris un risque politique et professionnel dont lui et sa famille ne se sont jamais remis.
Alors qu’il approchait les derniers 200 mètres d’un 8 Km, en tête, il a sorti le drapeau Sahraoui, illégal au Maroc et symbole de l’ « Intifada Sahraouie », et a passé ainsi la ligne d’arrivée.
Il savait qu’il serait arrêté à son retour au Maroc et a donc immédiatement demandé l’asile politique en France où il est toujours.
Depuis ce jour, Salah est devenu représentant du peuple Sahraoui, non seulement dans des évènements sportifs majeurs, mais comme porte-parole et ambassadeur de la cause du peuple.
« À chacune de mes victoires, chaque course » dit-il, « je dénonce ces violations au nom de mon peuple et je réaffirme mon identité Sahraouie ».
Mais Salah paye cher son activisme. Alors qu’il était encore au Maroc, la maison de sa famille a été plusieurs fois perquisitionnée. Il a été bâillonné, emprisonné, interrogé et torturé. Après son exil en France, trois membres de sa famille ont été emprisonnés pour leur résistance pacifique, au Sahara Occidental contrôlé par le Maroc. Même s’il est en relative sécurité en France, il a été attaqué à quatre reprises par des personnes opposées à sa campagne d’envergure, et récemment alors qu’il s‘entraînait avec Paula Radcliffe dans les Pyrénées. Pour avoir refusé de prendre la nationalité espagnole ou française, il n’a pas de citoyenneté.
Lors du 10ème anniversaire du Sahara Marathon – un évènement annuel rassemblant des coureurs du monde entier pour la solidarité avec le peuple Sahraoui, The Runner dira l’histoire de Salah comme un reflet de la réalité actuelle au Sahara Occidental, et le suivra dans la poursuite inlassable de son but unique, créer une équipe Olympique autorisée à concourir pour la République Arabe Sahraouie démocratique aux jeux de Londres en 2012.
The Runner n’est pas un film sur le Sahara Occidental, ou sur le Sahara Marathon, c’est un film sur Salah, un homme avec un talent extraordinaire, qui a abandonné tout ce qu’il avait pour faire de sa course un moyen de protestation et de militantisme. Dans les compétitions internationales, il insiste pour être enregistré comme athlète du Sahara Occidental, même si l’Etat n’est pas reconnu par les instances sportives internationales. Chaque fois que le Sahara Occidental est inscrit dans les tableaux de résultats, dit-il, c’est un rappel de sa colonisation illégale et continue par le Maroc.
En continuité des précédents travaux du Directeur Saeed Taji Farouky, le film explorera aussi les relations du réalisateur à son sujet, car il soulève la question de la représentation médiatique d’une question politique majeure, largement méconnue.
Tourist With A Typewriter a besoin de votre soutien pour réaliser le film ! s’il vous plait donnez maintenant si vous voulez nous aider à créer The Runner, plus vous nous aidez, plus vous en serez associés, notamment par la citation de votre nom ou de votre association au générique de fin, l’invitation à des projections spéciales, et nos événements. D’autres détails à venir bientôt…